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EXPOSITIONS —
  1. Début d’hiver
  2. Le Temps scintille et le Songe est savoir
  3. Le bonheur-du-jour, chapitre II
  4. Le bonheur-du-jour, chapitre I
  5. zzzz ssss
  6. La charogne, la charade
  7. À fleur de boue
  8. Topogramme
  9. ÆQUO
  10. Masculinité(s)
  11. Des îles désertes
  12. Le hurlement du papillon
  13. Brasero 
  14. Les fleurs sauvages
  15. Accords
  16. Déjà-vu
  17. Il fait toujours plus 
    sombre en bas
  18. Décadence
  19. Soleil couché
  20. 52
  21. On a enlevé les fleurs,
    il reste l’eau
  22. Sous un soleil
    à briser les pierres
  23. Parages

ÉDITIONS —

  1. Accords
  2. Suave Mari Magno
  3. Double Séjour, Volume 01

TEXTES — 
  1. Dîner aux chandelles
  2. Par les gestes simples
  3. Duel au soleil
  4. Post / production
Mark
52
24 – 29 octobre 2017
La Villa Belleville invite Double Séjour


© Photos - Julia Andréone
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Avec : Jérémy Berton, Sophie Kitching, Clément Mancini, Nicolas Momein, Kévin Monot, Maximilien Pellet, Dorothée Recker, Mathieu Roquigny, Paul Rousteau, Pauline Sarrus, Eva Taulois, Audrey Perzo

Curateur : Thomas Havet

Double Séjour a quitté le double séjour. Pourtant, les questionnements qui m’animent demeurent : rapport des oeuvres aux lieux, des oeuvres entre elles.

« Choquer l’intime » c’est ainsi que Laurence Gossart titrait la préface de Double Séjour
Volume 01. Ce premier cycle d’expositions chez moi fut une révélation dévastratrice. Elles ont habitées le lieu le temps d’un week-end, si long et si impudique pour notre vie dans l’appartement, si court et si intense face à l’énergie des propositions artistiques déployées. À l’heure de cette nouvelle proposition, le projet artistique et ma vie personnelle continuent de s’entremêler. Comme si, même en dehors du lieu originel, l’intime ne pouvait disparaître.

Le calendrier maya est de dix-millième de journée plus exact que le nôtre. Pour mesurer le temps, les prêtres mayas utilisaient deux unités, le Tzolkin, cycle sacré de 260 jours et le Haab ou année vague comptant 365 jours. Ces deux calendriers coïncidaient tous les 52 ans (18 980 jours). La fin de ce cycle de 52 ans était particulièrement redoutée parce qu’il s’agissait d’une période où le monde pouvait prendre fin et où le ciel pouvait s’effondrer si les dieux n’étaient pas satisfaits de la façon dont les humains s’étaient acquittés de leurs obligations.

« Le renouveau a toujours été d’abord un retour aux sources »
︎Romain Gary, La Danse de Gengis Cohn, 1995.

À l’heure de ce changement de cycle émancipateur, le retour aux fondamentaux est instinctif, primitif, sauvage, tel un besoin irrépressible de matière — de couleur. Sans se soucier des accords, de quelque conceptualisation que ce soit, les choix s’imposent. L’envie est là, l’énergie débordante. Prêt à affronter les jugements divins.

Texte : Thomas Havet
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Villa Belleville,
23 rue Ramponeau, Paris XXème
24 octobre 2017
Vernissage
25- 29 octobre 2017
Exposition

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© Photos – Julia Andréone
001a – 52, Vue d’exposition
001b – 52, Vue d’exposition
001c – 52, Vue d’exposition (détail)
001d – Détail, Mathieu Roquigny,  Think about Party, 2014

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